2018

Publié le par Katy

Pour le don d'ovocytes en France, l'attente est très longue où que vous soyez suivies. A Tours, l'attente c'est quatre ans à moins d'avoir une donneuse. Avoir une donneuse, c'est passé d'une liste d'attente de quatre ans à six mois. 

Il y a très peu de donneuses d'ovocytes volontaires en France. Donc si quelqu'un de notre entourage accepte de faire ce don vous passez "prioritaire" dans la liste d'attente. Attention, vous ne recevez pas les ovocytes de votre donneuse. Votre donneuse donnera à un autre couple, et vous recevrez d'une autre donneuse. Le don en France est protégé. C'est le fameux document que vous signez au Tribunal. 

Quelqu'un a donné pour moi. Elle a passé les examens, et les divers rendez-vous. Elle a reçu et très bien supporté le traitement. Elle a donné ses ovocytes a un couple en France. J'espère que ce couple a réussi a avoir un bébé.

Nous avons revu le Dr G. Elle nous a annoncé avoir trouvé une donneuse qui nous correspondait. Nous étions les plus heureux. 

J'ai subi une hystéroscopie. L'horreur, j'en ai eu des interventions mais celle-ci a été la plus douloureuse. J'ai tellement souffert que j'ai pris la décision de jamais la refaire quoiqu'il arrive. C'est au dessus de mes forces. 

L'hystéro c'est une biopsie de l'endomètre dans le but que votre organisme développe les cellules réparatrices suite à la biopsie qui favoriseront l'accroche du futur embryon. 

A la suite, j'ai eu le traitement pour le transfert d'embryon.

Notre donneuse nous a obtenu de beaux embryons. Nous avons reçu le transfert de deux embryons à J2. Un blastocyste sera congelé. 

Le transfert a eu lieu le 30 mai 2018, la prise de sang le 9 juin 2018. Pour la première fois dans notre parcours nous avions enfin le résultat tant attendu.

J'étais enceinte. 

Une bulle se forme autour de nous. Plus rien ne pouvait nous arriver. On avait réussi. Enfin, mon rêve se réalisait. Je portais notre bébé, nos bébés. Les deux embryons se sont accrochés. Quelle victoire !

Ne jamais crié victoire trop tôt...

J'ai fais une fausse couche le 19 juin 2018. Anéantie, mais l'échographie montre que le deuxième est toujours là. Alors, on relativise. On espère qu'il reste jusqu'au bout. Encore, une fois le rêve est de courte durée puisque je fais une deuxième fausse le 29 juin 2018. 

Je suis tombée très très bas. Je ne pensais pas que cela pouvait nous arriver. Après un parcours PMA long, et éprouvant avec tous les échecs cumulés, la nature nous infligeait celui de la fausse couche. Pourquoi ?? Tout s'écroule!! Mon cœur pleure. Je porte une cicatrice invisible aux yeux de tous. Mes bébés sont partis... 

Le sort s'acharne quand à la suite de ça nous rencontrons de nouveau Dr G. Il nous reste un embryon. Nous voulons retenter notre chance au plus vite.

Je recommence un traitement en septembre 2018. Malheureusement, je ne réponds pas traitement. Le fibrome que je porte s'est nourri des hormones de la grossesse, et à énormément grossi. Il devient un problème. 

Dr G décide donc de me faire passer une batterie d'examen sur ce fibrome.  IRM, échographie, traitement rien n'y le fibrome ne diminue pas.

Elle me fait rencontrer un chirurgien pour avoir un avis sur le geste à avoir pour le fibrome. Au vue des résultats d'examens passés, pour lui ce n'est pas certain qu'il s'agisse d'un fibrome. Les résultats ne permettent pas de l'affirmer. Il s'agit peut-être d'adénomyose.  

S'il s'agit d'un fibrome, l'intervention est sans risque. S'il s'agit d'adénomyose, l'intervention se complique et l'ablation de l'utérus sera inévitable. Comment le savoir avant ? On ne peut pas. On le saura une fois que je serai sur la table opératoire. 

Le chirurgien n'est donc pas favorable à l'intervention étant donné que nous sommes dans le parcours PMA. Dr G suit son avis. 

Nous tenterons donc un nouveau traitement d'une durée plus longue en espérant que cela fonctionne pour obtenir le transfert de notre blastocyste.

 

 

 

 

 

 

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